L'hôtel Balthazar de Rennes ayant ouvert un nouvel espace en face de leur établissement, ils ont naturellement choisi des peintures aborigènes pour leur premier événement. Nous y montrons une quinzaine de toile et quelques objets jusqu'au 3 juin 2017. D'autres photos sont visibles sur le site google + de la galerie.
Nous avons enfin eu l'occasion d'admirer in situ les toiles aborigènes de l'hôtel et SPA Balthazar de Rennes. Elles avaient été acquises à Pont-Aven il y a quelques années. D'autres photos se trouvent sur le site de l'hôtel et sur l'interface google + de la galerie.
Une partie de la collection Laverty été mise en vente ces jours ci. Les pièces de peintures aborigènes venaient pour l’essentiel du nord de l’Australie, de Terre d’Arnhem et du Kimberley. C’est justement le thème de l’exposition visible en ce moment dans la galerie de Pont-Aven, au 34 rue du Gl de Gaulle. C’est un format modeste de Rover Thomas (89 x 110 cm) qui emportait la plus forte enchère avec 220 000 €. Le même groupe d’artistes, des plateaux du Kimberley Orintal, on trouvait aussi un petit ensemble de Paddy Bedford : les formats sont là aussi assez petits mais pas les prix, 17 000 € pour le plus beau (71 x 91 cm), et deux gouaches moins belles à 6 / 7 000 € chaque (51 x 76 cm). Ramey Ramsay frôlait les 18 000 € (150 x 180 cm), Rusty Peters les 4 700 € (122 x 135 cm) et Phyllis Thomas 3 500 € et 6 000 € (pour ce dernier un grand format très contemporain dans l’aspect). Freddie Timms, l’un des derniers grands peintres Gija, présent dans notre exposition avec plusieurs pièces, voyait sa toile partir pour 13 500 € (100 x 120 cm). La communauté de Balgo, culturellement plus proche des Aborigènes du Désert Central, était représentées par les artistes les plus célèbres de cette région. Wimmitji se rapprochait des 19 000 € (85 x 119 cm) tandis que sa femme, Eubena faisait 16 000 € (120 x 180 cm), 6 000 € sur une toile loin du meilleur (75 x 150 cm), 8 000 € (80 x 120 cm) et enfin deux très petites toiles formant un ensemble (30 x 40 cm chaque) montaient tout de même à 4 700 €. La surprise (mais pas pour nous qui avons toujours défendu cet artiste) venait d’Elizabeth Nyumi avec un beau format (120 x 180 cm) saluait à 26 000 € et un 75 x 150 cm à près de 19 000 €. Pour les artistes vivant un peu plus au nord on peut citer Cory Surprise (dont le succès nous étonne toujours) avec 9 300 € (90 x 120 cm), Janangoo Butcher Cherel – là aussi un succès un peu étonnant tant les œuvres manquaient de présence, de puissance, de vitalité – faisait quand même 5 500 € (40 x 50 cm, petit format) et 2 500 € (52 x 75 cm). Alma Webou et Daniel Walbidi, de biens meilleurs peintres, atteignaient quant à eux 4 700 € et 6 800 e pour Alma, près de 40 000 € pour Daniel qui confirme ainsi son succès. Pour la Terre d’Arnhem on peut retenir les deux écorces peintes de John Mawurndjul vendues pour 27 000 € et 25 000 € Enfin, pour les rares pièces du Désert Central on notera les deux peintures d’Emily Kame (des toiles de cette grande personnalité de l’art australien sont présentes également à la galerie en ce moment) à respectivement 47 000 € (122 x 151 cm) et près de 17 000 € pour une toile à la facture moyenne (68 x 166 cm). La seule pièce de Makinti était de grande qualité, elle faisait près de 19 000 € également (122 x 122 cm). On pouvait être un peu déçu par les prix obtenus pour les œuvres de Walangkura Napanangka : 4 700 € pour une belle pièce 122 x 122 cm et 3 400 € pour une pièce plus classique mais plus éteinte (90 x 120 cm).
Notre nouvelle expo se tient à Agen jusqu'au 2 juin, au centre culturel Malraux.