Voilà des années que nous travaillons avec la galerie Au Temps qui Passe en Suisse, à Génolier, entre Genève et Lausanne. La nouvelle exposition, 85 toiles et sculptures, démarre le 5 novembre prochain.
Un peu débordé cet été avec la saison et notre voyage en Australie nous n’avons pas eu le temps de donner des nouvelles. Le Metropolitan Museum of Art (MET) de New York a annoncé cet été que 8 peintures aborigènes rejoignaient ses collections.
Ce mercredi 21 septembre voyait la dispersion d’une belle collection d’art aborigène chez Sotheby’s à Londres. Une vente aux résultats curieux. Si certains lots, pourtant de qualité ne trouvaient pas preneurs (Ronnie Tjampitjinpa avec pour lui l’excuse d’une estimation très haute - autour de 100 000 € pour une toile 152 x 182 cm – mais aussi George Tjungurrayi - la série qu’affectionne certains musées mais qui est pour nous ce qu’il fait de moins bien – Ningura Napurrula, Walangkura Napanangka et certains Emily Kame qui d’habitude se vendent plutôt bien) d’autres atteignaient des prix vraiment très élevés. Commençons par les prix astronomiques : Michael Nelson Jagamarra, avec qui nous continuons de travailler toutefois avec moins de régularité qu’il y a quelques années) obtenait 465 000 euros pour une toile très célèbre. Warlimpirrnga, avec qui nous étions en juillet dernier, faisait lui 193 000 euros ! La toile était fort belle avec de beaux effets visuels chers aux Pintupi. Les deux œuvres de Mick Namarrari, pourtant de qualité moyenne, atteignaient respectivement 43 500 € et 37 700 €. Il fallait compter 72 500 € pour une peinture du début du mouvement artistique par Shorty Lungkarta mais deux autres pièces de cette période n’intéressaient personne. Pour rester dans les pièces historiques du désert, deux Tim Leura Tjapaltjarri, le frère de Clifford Possum, se vendaient 18 850 € et 13 000 €. Elles étaient très belles et typique du style des deux frères et bien que les prix obtenus soient dans les estimations ou au-dessus elles auraient mérité mieux. Deux dessins d’objets cérémoniels (de 1948 représentant des Tjuringas) faisaient entre 9 et 12 000 €. Wimmitji Tjapangati, le mari de Eubena Nampitjin, réalisait 26 000 € et Emily Kame vendaient plusieurs toiles autour de 13 à 19 000 €. L’estimation anormalement basse du Dorothy Napangardi (moins de 10 000 €) a-t-elle jouait ? Sa très belle peinture partait à 6 500 €. La surprise vient des sculptures et objets. Un coolamon, un plateau traditionnel en bois, très sobre, à 6 000 € peut étonner, tout comme un bouclier poussait à presque 35 000 € ou un boomerang jusqu’à 11 600 € Pour les sculptures, parmi celles anciennes du nord de l’Australie et des îles Tiwi on soulignera ce très beau couple à 291 000 € et d’autres entre 5 500 et 15 000 €. Pour les plus récentes, de Terre d’Arnhem , on notera les deux sculptures d’Owen Yalandja de 11 600 et 35 000 € et 4 de Mick Kubarkku entre 33 et 40 000 €. Pour terminer, retenons les 65 000 € qui saluaient une toile où les étranges esprits Wandjinas étaient décrits avec toute la puissance que les anciens savaient insufflés à leurs peintures. Elle était de Charlie Numbulmoore. Pont-Aven le 21 septembre 2016 Marc Yvonnou
Pour quelques semaines nous exposons un ensemble d' œuvres à la galerie Aleph à Quimper. Attention les visites sont privées mais n'hésitez pas à les contacter directement la galerie pour un rendez vous. Galerie Aleph Ancienne Banque de France, 29 avenue de la gare, 29 000 Quimper 02 98 53 42 55