Thomas est encore jeune lorsqu’en 1984 sa famille prend contact avec la civilisation occidentale pour la première fois. En 1987 il expérimente pour la première fois la peinture sur toile mais cette expérience est de courte durer car son âge et donc ses connaissances ne sont pas suffisantes. Il se remettra à la peinture ultérieurement avec succès. Il s’inspire toujours des Cycles Tingari.
Tilo Nangala (Jurra) (1944 - 1990) Groupe Warlpiri - Yuendumu Tilo est originaire de Yuendumu. Ses œuvres ont été montrées dans des expositions prestigieuses comme "Aratjara" (il est alors un des 42 peintres de Yuendumu ayant participé à la création d’un grand format de 7x 3 m figurant dans cette exposition destinée au public européen), « Dreamings – the Art of Aboriginal Australia» (une expo itinérante destinée aux USA en 1988/89), "Dreamings" (1990 – South Australian Museum). La plupart de ses toiles se concentrent sur les thèmes du Rêve d’Eau et celui du Rêve d’Emeu.
Timothy Dempsey Tjungurrayi dit aussi Young Timothy Dempsey Né à Haasts Bluff en 1942, il était le frère aîné de Barney Daniels (demi-frère), avec qui il partageait des droits importants sur des sites situés entre Papunya et Napperby. Il est le fils de Timmy Ukinya Tjapaltjarri (1901/1979) un Ngaliya de la région de Mount Doreen et d’une aborigène du groupe Kukatja, Mimpeta (née vers 1920). Le couple adoptera aussi la fille de Gladys Napanangka (née en 1957) après le décès du premier mari de Gladys. Timothy a aussi de très forts liens familliaux avec Mary Dixon Nungurrayi, une artiste douée qui fait une eblle carrière dans les années 1990. Sa femme, Epingka Nangala a également peint de façàn épisodique. Il a travaillé comme gardien de troupeau puis comme mécanicien. Il s’installe à Papunya au début des années 60. Il démarre sa carrière dans le milieu des années 1980 mais ne sera jamais très productif. Il est considéré comme faisant partie du groupe linguistique luritja. Ses œuvres sont souvent emplies de détails, de points fins et serrés et sont marquées par la symétrie et un certain académisme.
Tina Martin napangardi Tina Napangardi Martin Robertson est née en 1960 à Yuendumu, une communauté aborigène située à 290 km au nord-ouest d'Alice Springs. Ses parents et ses grands-parents sont décédés et elle n'a qu'une soeur qui vit dans la communauté de Laramba, près de la station d’élevage de Napperby. Tina est allée à l'école locale de Yuendumu. Elle y a vécu pendant la plus grande partie de sa vie mais vit maintenant à Nyirripi après avoir épousé son deuxième mari, Douglas Wilson. Ils ont un fils né en 1997. Elle a également cinq enfants adultes de son premier mariage. Tina peint depuis 1996. Lorsque les artistes de Yuendumu ont commencé à explorer la création imprimée en 1997, Tina a commencé à fabriquer des sérigraphies et des batiks. Cependant, ce n'est qu'en 2007 que Tina a trouvé le temps de peindre plus régulièrement. Elle peint les histoires de son père, comme Yurrampi Jukurrpa (Honey Ant Dreaming) ou Janyinki Jukurrpa (Yanyinki Dreaming). Elle peint également Ngalyipi Jukurrpa (Snake Vine Dreaming) et plus récemment Pulundari Jukurrpa (Mushroom Dreaming) et bien entendu le Rêve d’Eau.
TJAWINA PORTER NAMPITJINPA Language: Ngaatjatjarra / Pintupi / Luritja Tjawina Porter Nampitjinpa est née vers 1950 près de Tjukurrla, au Nord de Docker River. On est là dans des zones très reculées, en Australie Occidentale mais non loin des frontières avec le Territoire du Nord et l’Australie Méridionale. Tjawina a passé sa jeunesse dans le bush vivant de façon très traditionnelle, se déplaçant dans le désert, comme il y a des milliers d’années, vivant de la chasse et de la cueillette. Ils vont de point d’eau en point d’eau, vivant au jour le jour. Les gens de cette génération ont une connaissance profonde de leur pays. Après la mort de son jeune frère, vers la fin des années 1970, sa famille décide de s’installer à Papunya. Le mouvement artistique est né là en 1971. Elle rejoindra sa région d’origine une fois devenue veuve. Son histoire artistique est calquée sur celle de sa sœur Esther Giles Nampitjinpa et celle de sa demi sœur Nyurapya Nampitjinpa (plus connue sous le nom de Mrs Bennett). Le style et la palette sobre des sœurs se ressemblent ; encore plus la coopération avec un marchand indépendant situé en ville. Là les trois sœurs vont produire des œuvres majeures dans des conditions de vie décentes. Le studio où elles travaillent est propre, climatisé, avec du personnel pour leur faire à manger, disposent de chambres. Elles peuvent se concentrer sur leur travail et uniquement ça. Et les œuvres qui vont sortir sont parmi ce qui se fait de mieux dans l’art aborigène. Les sœurs sont à l’aise sur les grands formats, qui permettent de condenser toute l’histoire sacré d’une région. Car l’art aborigène est une mixe entre cartographie, géographie et histoire mythologique. Les détails sont là mais les teintes restent restreintes, le beige prenant le dessus. C’est alors seulement le rythme des lignes et des points, petits, serrés, et la façon de déposer les points de façon très dense, de manière à créer un aplat ou au contraire en les espaçant et en libérant de l’espace, comme une respiration. Rarement les diagrammes anciens, traditionnels ont trouvé à s’exprimer sur des supports modernes avec une telle force et une telle beauté. Pas d’esbroufe chez ses femmes, la gamme chromatique réduite à sa plus simple expression contraint à trouver la force dans le motif seul, dans la composition. Et les sœurs excellent en la matière. On est ici au sommet de l’art aborigène, car sont réunis la force des motifs millénaires, des récits des temps immémoriaux, et la puissance du médium moderne et de ses possibilités. Faut-il encore le canal qui fera le lien, le plus qui distingue les grands artistes. On peut s’enthousiasmer devant le résultat mais c’est encore plus intéressant quand on devine la richesse de ces toiles. Au niveau plastique, rien à dire, on sait qu’on est devant des chefs d’œuvres mais l’émotion est encore plus profonde lorsqu’on pense au cheminement de ses femmes, à leur histoire personnelle et aux connaissances qu’il leur fallu acquérir (physiques et spirituelles) pour en arriver là. Elles représentent la quintessence de la culture aborigène où les aînés sont respectés pour leurs savoirs. Elles ne savent pas lire ou écrire mais savent parfaitement les chants, les danses, la moindre ondulation des paysages dont elles ont la responsabilité, où se trouve l’eau et la nourriture dans une zone plutôt hostile. La région de Pangkupirri – où il y a un point d’eau permanent (mais aussi les sites de Yumari, Tjukurla et Tjalilli près de Papunya, et Wapurta où des Ancêtres Dingos attaquèrent et mangèrent un Kangourou), est ainsi décrite à l’aide de symbole que nous ne savons pas lire. Ici apparaissent les Femmes qui cueillent les baies, qui les cuisinent. Elle décrit le paysage, les affleurements rocheux, les dunes de sable, les trous dans la roche. Les motifs ressemblent à ceux utilisés par les femmes de son groupe pour des danses nommées Inma. Les sites sont ceux dont sa famille avait la responsabilité, où ils ont chassé, où ils se sont réfugiés (à Punkilpirri se trouve un gouffre où la fraîcheur apportait du réconfort lors des grosses chaleurs et où l’on savait qu’on trouverait de l’eau en période sèche. Une région perdu dans un océan de spinifex mais où on savait trouver la nourriture, les fruits, les baies, le gibier, les insectes, les petits animaux…). Et Tjawina n’est pas seulement une artiste peintre accomplie, elle sculpte aussi avec talent. Depuis la mort de Mrs Bennett et la retraite d’Esther Giles, Tjawina est la dernière à diffuser ces connaissances.
Tjimpayi Presley Tjimpayi est née en 1967. Elle est la fille de Tjampawa Katie Kawiny qui est également peintre. Tjimpayi est bien connue pour ses sculptures pyrogravées «punu». Cependant depuis un moment, elle se concentre surtout sur les peintures. Elle a mis au point un style particulier avec ses petits cercles qui décrivent son pays.
Tjumpo Tjapanangka communauté de Balgo – Kimberley Tjumpo (vers 1930 / 2007) est l’un des grands peintres de Balgo. Avant tout il est un initié incontournable et un guérisseur traditionnel. Il se met à peindre en 1986, comme la plupart des artistes de Balgo. Ses toiles aux motifs minimalistes et aux teintes chaudes ont contribué au succès des artistes de Balgo. Les Aborigènes vivant à Balgo ont souvent des connections avec ceux de Kintore et Kiwirrkurra dans le Désert Occidental. Collections : Ken Thompson et Pierre Marecaux Coll Art Gallery of Western Australia Holmes a Court Coll Laverty Coll, Kluge Ruhe Collection, USA, Museum of the University of Virginia National Gallery of Victoria Gantner Myer Coll, Morven Estate
Tjunkiya Napaltjarri Groupe Pintupi – Kintore – Désert Occidental Tjunkiya (décédée en 2009) sa date de naissance doit se situer autour de 1930. Les membres de sa famille sont parmis les plus influents du Désert occidental. Elle commence à peindre en 1994 mais débute une vraie carrière en 1996 avec les autres femmes pintupi. Tjunkiya a réalisé des batiks, choses peu courante dans cette partie du centre de l’Australie et des gravures. A noter les motifs figuratifs plutôt exceptionnels depuis le milieu des années 1970 chez les Pintupis. Collections National Gallery of Victoria. National Gallery of Australia Art Gallery of New South Wales Campbelltown City Art Gallery Museum and Art Gallery of the Northern Territory] Supreme Court of the Northern Territory Artbank
Yannima Tommy Watson Yannima Tommy Watson est un artiste Pitjantjatjara né vers les années 1930, dans le bush à quelques 44km à l'ouest de la petite communauté isolée d’Irrunytju. Pas encore très bien connu du public français, malgré sa participation au projet architectural du Musée du Quai Branly, Tommy Watson est pourtant souvent considéré comme le plus grand artiste aborigène vivant. Comme de nombreux aborigènes de sa génération, il a connu une vie traditionnelle, nomade ou semi nomade avant son contact avec la civilisation occidentale ; puis il occupera les seuls emplois que trouvent les Aborigènes : gardiens de troupeau (jusqu’à Yuendumu), manœuvres pour la construction des infrastructures dans le désert. Durant toute cette période il se familiarise avec son « pays », une région rude, et approfondit ses connaissances, celles profanes et celles sacrées, relatives aux Rêves et aux Temps du Rêve, aux connections entre les sites sacrés et les Ancêtres. Il travaillera même à Papunya, là où le mouvement artistique a démarré. Mais les Pijantjarra sont intransigeants avec la tradition…pas question à cette époque de dévoiler les motifs et les histoires secrètes. Le Nord de l’Australie Méridionale, région dont il est originaire, est touché par le mouvement pictural seulement au tout début des années 2000. En 2001, Tommy débute sa carrière d’artiste à Irrunytju (Wingellina). C’est un jeune artiste… Il apprend en observant les autres peintres et puise dans les expériences d’une vie longue et dans les connaissances exceptionnelles qu’il a emmagasinées. Mais rapidement il va trouver sa voie, un style radicalement nouveau où la couleur joue un rôle majeur. Très rapidement, l’iconographie aujourd’hui bien connue des artistes de Yuendumu, ou du Désert Occidental, de Balgo ou Lajamanu disparait. Les symboles ne sont plus là. Comme avant lui l’avaient fait Rover Thomas, Emily Kame ou Paddy Bedford, il s’agit d’une vraie révolution artistique. Pour Tommy, il ne s’agit pas de décrire son Rêve (Caterpillar), les itinéraires empruntés par les Ancêtres. Il se concentre sur un site, une histoire, parfois très profane, le souvenir d’une rencontre, d’une partie de chasse, tente de condenser ses souvenirs, les informations dont il est le dépositaire, d’y ajouter une touche poétique, parfois mélancolique, et cela donne une peinture à l’aspect très abstrait. Il s’agit d’une peinture où l’émotion est très présente, sans doute moins cérébrale que l’art des voisins du nord les Pintupi, comme Ronnie Tjampitjinpa, George Tjungurrayi,…Le succès est très rapide. Bien entendu ce qui distingue son œuvre c’est la couleur, très peu présente dans le Désert Occidental. Le rouge, celui des bandeaux des initiés, que Tommy porte souvent, apporte une note très chaude à ses compositions. Le jaune, le bleu, l’orange et le blanc, parfois des mauves violets viennent marquer l’espace, créer des zones et renforcer la luminosité. C’est sans doute ce mixe de pureté et de couleurs vives qui ont poussé des critiques d’art à le comparer à Rothko ou Kandinski. La technique est également particulière. On peut la rapprocher des peintures des femmes pintupi (Wintjiya Napaltjarri par exemple). Les points, assez larges chez Tommy, sont déposés en couches épaisses, qui parfois, dans les meilleurs œuvres, se touchent pour former un aplat très riche en matière. Mais Tommy va plus loin, car en ajoutant sa touche colorée et lumineuse, il parvient à transcender le style traditionnel des peintres aborigènes pour basculer dans l’art contemporain. Tommy est désormais une célébrité. Deux ouvrages lui sont consacrés, un film est prévu qui retracera son incroyable aventure humaine et artistique. En 2007, une de ses toiles (Waltitjatta) s’est vendue 240 000 AUD (près de 150 000 €). Pour Tommy, vers 2015, c’est la fin, sa dernière exposition s’est achevée (Kutju Wara, the last one) « Je suis fatigué. Je suis un vieil homme », dit-il. « Je l'ai fait plusieurs fois et je me fais vieux. ». Il meurt en 2017. Selected Solo Exhibitions 2021 Yannima Pikarli, Tommy Watson, Pitjantjatjara Master, Brenda Colahan Fine Art, Sydney 2018 Desert Legend, Kate Owen Gallery, Sydney 2015 Tommy Watson Showcase, FireWorks Gallery, Brisbane 2014 Yannima Pikarli Tommy Watson, Piermarq, Sydney 2013 Returning Home: New Works, Piermarq, Sydney 2013 Going Back to Country, Metro 5 Gallery, Melbourne 2010 Tommy Watson, Metro Gallery, Melbourne 2009 Kutu Wara | The Last One, Agathon Galleries, Sydney 2007 Tommy Watson, Agathon Galleries, Sydney 2006 Tommy Watson, Agathon Galleries, Melbourne 2005 Tommy Watson, Agathon Galleries, Sydney Selected Group Exhibitions 2022 Connection, National Museum of Australia, Canberra 2022 Pages from the Atlas | This Place My Country, Cooee Art, Redfern 2022 Colour Pop, Kate Owen Gallery, Sydney 2022 Palya - a tribute to Steve Ariston, Art Mob, Hobart 2022 Mother, Country, Tjukurrpa, Mitchell Fine Art, Brisbane 2021 Across the Top 2021, Art Mob, Hobart 2021 Western Desert Sublime: The Craig Edwards Gift to the Australian National University, Canberra 2021 From the Desert to the Sea, Gallery One, Southport, QLD 2021 Voyage across Aboriginal Australia | Founders' Favourites, Fondation Burkhardt-Felder Arts et Culture, La Grange, Motiers, Switzerland 2021 Icon, Umber Aboriginal Art, Sydney 2021 Small Works Salon, Nanda / Hobbs, Sydney 2021 Icon, Yannima Tommy Watson and Bill Whiskey Tjapaltjarri, Nanda / Hobbs, Sydney 2020 60 by 60 - Small Paintings, Japingka Gallery, Perth 2020 Pointillism Perfection, Art Mob, Hobart 2020 Director's Choice 2020, Kate Owen Gallery, Sydney 2020 Top Ten - Our Most Popular Artists 2019, Kate Owen Gallery, Sydney 2020 Highlights from the ANU Art Collection. ANU Drill Hall Gallery, Canberra 2020 From the Desert to the Sea, Gallery One, Southport, QLD 2020 Selected Indigenous Artists | Stories of Country, Linton and Kay Fine Art Galleries, Perth 2020 Spring, Nanda / Hobbs, Sydney 2019 Defining Tradition | the colourists, Kate Owen Gallery, Sydney 2019 Spring Collection: Exhibition to celebrate our beautiful Spring Collection, Brenda Colahan Fine Art, Sydney 2019 Large Showroom, Large Works, FireWorks Gallery, Brisbane 2019 Landscape Colours, Japingka Gallery, Fremantle 2019 Tjukurrpa | Stories from the Western Desert, Piermarq Gallery, Sydney 2019 Top 10 of 2019, Kate Owen Gallery, Sydney 2018 Beyond the Veil, Adam Knight, Olsen Gruin, New York 2018 EXPO Chicago, Smith Davidson Gallery, Chicago 2018 Shining Forth | Colour Power, Gallery Gondwana, Alice Springs 2018 Masterpieces from the Western Desert, Nanda Hobbs, Sydney 2018 Summer Group Show, Piermarq Gallery, Sydney 2018 Beyond the Veil, Olsen Gruin, New York 2018 D'lan Davidson - New Works 2018 Into Abstraction: Exploring the Diversity of Abstraction and its Affiliations from the 1960's until the Present, Brenda Colahan Fine Art, Sydney 2018 Welcome to Thompson Street, FireWorks Gallery, Brisbane 2018 Western Desert Sublime: The Craig Edwards Gift to The Australian National University, Canberra 2017 Way out West, Kate Owen Gallery, Sydney 2017 Sharing Country, curated by Adam Knight, Olsen Gruin Gallery, New York 2017 A SWEEP continues, FireWorks Gallery, Brisbane 2017 The Collectors View, Piermarq, Sydney 2017 Important Australian Indigenous Art, D'Lan Contemporary, Melbourne 2017 A SWEEP: Old & New Works, FireWorks Gallery, Brisbane 2017 From the Vault, Kate Owen Gallery, Sydney 2016 O Tempo Dos Sonhos, Arte Aborigene Contemporanea da Australia, Caixa Cultural, Sao Paolo 2016 From West of Here, Piermarq, Sydney 2016 Art Palm Beach, Piermarq, West Palm Beach, Florida 2016 Everywhen: The Eternal Present in Indigenous Art from Australia, Harvard Art Museums 2016 Outback to Abstract Exhibition, Chifley Foyer, Soho Galleries, Sydney 2016 Selected Indigenous Paintings, Nanda Hobbs, Sydney 2016 The Anointed Few, Piermarq, Sydney 2015 Transcendence, Nanda Hobbs, Sydney 2015 Signs and Traces. Contemporary Aboriginal Art, Zamek Culture Centre, Poznan, Poland 2015 Art from the APY Lands, Kate Owen Gallery, Sydney 2015 Cynthia Burke: Warakurna Artists and Tommy Watson Japingka Gallery, Fremantle 2013 New Iconic, Vivien Anderson Gallery, Melbourne 2013 Luciano Benetton Collection: Imago Mundi, Querini Stampalia Foundation, Santa Maria Formosa Castello 5252, Venice 2014 From the Vaults, Kate Owen Gallery, Sydney 2014 Winter Warmers, Kate Owen Gallery, Sydney 2014 The European Fine Art Fair (TEFAF), Maastricht, The Netherlands 2010 Christmas Show, Aranda Art, Melbourne 2010 Irrunytju Artists, Agathon Galleries, Sydney 2010 Desert Country, Art Gallery of South Australia, Adelaide 2010 Irrunytju Artists: Nganampa Nguru - Our Country, Linton and Kay Fine Art Gallery, Perth 2010 Bikes in the Desert, Art Equity, Sydney 2009 Emerging Elders - honouring senior Indigenous artists, National Gallery of Australia, Canberra 2009 Nganampa Ngura - Our Land: Irrunytju Artists from the Western Desert, Linton and Kay Fine Art, Perth 2009 New Works, South Western Desert Art of Australia, Agathon Galleries, Sydney and Melbourne 2009 Nganampa Tjukurpa, South Western Desert Art of Australia, Agathon Galleries, Sydney, 2009 Agathon Galleries, Sydney and Melbourne 2008 Agathon Galleries, Sydney and Melbourne 2008 Lismore Gallery, Lismore 2007 One Sun, One Moon, Art Gallery of NSW, Sydney 2007 Senior Irrunytju Artists, Agathon Galleries, Melbourne 2007 Irrunytju Fundraiser Exhibition, Agathon Galleries, Sydney 2007 Shanghai Art Fair, Aranda Art 2006 Landmarks, National Gallery of Victoria, Melbourne 2006 Musee du Quai Branly (permanent exhibition), Paris 2005 Cairns Regional Art Gallery, Cairns 2005 Wollongong City Art Gallery, Wollongong 2005 Royal Melbourne Institute of Technology (RMIT) Gallery, Melbourne 2005 Ngayuku Ngura (My Country), Vivien Anderson Gallery, Melbourne 2005 Senior Irrunytju Men, Aboriginal and Pacific Gallery, Sydney 2005 Mixed Show, Aranda Art, Melbourne 2004 Colour Power: Aboriginal Art Post 1984, National Gallery of Victoria, Melbourne 2004 NATSIAA - Celebrating 20 Years, National Archives of Australia, Canberra 2004 RMIT Gallery, Melbourne 2004 Tandanya National Aboriginal Cultural Institute, Adelaide 2003 Desert Mob, Araluen Centre, Alice Springs 2002 Wati Tjilpiku Tjukurpa | Senior Men's Stories, Aboriginal and Pacific Gallery, Sydney 2002 Desert Mob, Araluen Centre, Alice Springs Awards and Recognition 2022 Connection | Songlines from Australia's First Peoples in a spectacular immersive experience, National Museum of Australia, Canberra 2014 The Watson, Art Hotel, Adelaide - hotel themed on Tommy Watson art 2008 25th NATSIAA, Darwin - Finalist 2006 Installation, Musee du Quai Branly, Paris 2005 Top 50 Collectable Artists, Australian Art Collector Magazine 2003 Kate Challis RAKA Award: Places that name us, The Potter Museum of Art, Melbourne - Finalist 2003 20th NATSIAA, Darwin - Finalist and Highly Commended 2003 Desert Mob, Araluen Centre, Alice Springs - Finalist 2002 19th NATSIAA, Darwin - Finalist 2002 Desert Mob, Araluen Centre, Alice Springs - Finalist Collections • Musee du Quai Branly, Paris • Art Gallery of New South Wales, Sydney • National Gallery of Victoria, Melbourne • National Gallery of Australia, Canberra • Art Gallery of Western Australia, Perth • Art Gallery of South Australia, Adelaide • Araluen Collection, Museum and Art Gallery of the Northern Territory, Darwin • Patrick Corrigan Collection, Sydney • Auscorp, Sydney • Harold Mitchell Collection, Melbourne • Kerry Stokes Collection, Perth • Richard Branson Collection, UK • Luciano Benetton Collection, Italy • Adam Knight Collection, Melbourne • Aranda Art Collection, Melbourne • Australian National University, Canberra • Jacquie McPhee Collection, Perth • Luciano Benetton Collection, Venice • Art Gallery of Ballarat, Victoria • Bega Regional Gallery, NSW • Bond University, Gold Coast • Deague Family Collection, Melbourne • Elizabeth and Colin Laverty Collection, Sydney • Fitzgerald Collection, Sydney • Macquarie University Art Gallery, Sydney • University of Canberra Collection, Canberra • Walker Corporation Collection, Melbourne • Walnut Enterprises Collection, Melbourne • Gerry Ryan Collection, Melbourne • Henderson Family Collection, Sydney
Topsy Fisher Napurrula Ethnie Warlpiri – Yuendumu – Désert Central Topsy est probablement née dans les années 1940. Elle vit à Nyirrpi à 460 km au nord ouest d’Alice Springs. Elle a des droits importants sur le site de Mawurrtji et peint sur de nombreux thèmes dont : Wanakiji (Bush tomatoes), Yarla (Bush Potato), Walpajirri (Kangaroo), Karrku (Red Ochre Dreaming), Mawurrji (Mt Doreen), Janganpa (Native Possum) Ses toiles décrivent souvent les motifs associés au Rêve d’Eau de Puyurru à l’ouest de Yuendumu. Deux Hommes Jangala, des faiseurs de pluie, chantèrent la pluie, provoquant un terrible orage qui traversa la région, Les éclairs tombaient régulièrement. Cet orage rencontra une autre tempête venue de Wapurtali et ils furent transportaient par un Faucon Brun plus à l’ouest où ils créèrent un point d’eau important. A Puyurru, ce Faucon trouva un Serpent- Arc-en Ciel et le Serpent transporta l’eau avec lui pour créer un lac à Jillyinmpa.
Ursula Hudson Napangardi groupe Warlpiri – Yuendumu – Désert Central Ursula Napangardi Hudson est née en 1962 à Yuendumu, mais elle vit à Nyirripi, situé à 150 km à l'ouest de Yuendumu. Ursula commence à peindre en 1993 en s’inspirant essentiellement du Rêve du Bananier Sauvage qu’elle tient de sa mère mais aussi du site de Vaughan Springs qui a une grande importance pour les Warlpiri.
Valmay Nampitjinpa s Ethnie Pintupi – Communauté de Kintore - Désert Central Valmay est née en 1945 à Areyonga. Sa tante était une artiste importante, Tatali Nangala et sa nièce Eileen Napaltjarri s’est aussi fait un nom. Elle peint depuis 1995 dans un style très précis, évoquant le plus souvent le voyage de deux Ancêtres vers Kings Canyon et poursuivant leur voyage plus au Nord.
VANESSA INKAMALA Vanessa est née en 1968. La mère et le père de Vanessa étaient de Ntaria (Hermannsburg). Ses grands-parents sont les Pareroultja. La Famille Pareroultja est une célèbre famille d'aquarelle de Hermannsburg. Vanessa a épousé un homme de Santa Theresa ce qui explique son style fortement influencé par celui des artistes de cette petite communauté située à 80 km au sud d’Alice Springs. Vanessa peint les fleurs du désert sauvage, les graines après la pluie et la nourriture du bush.
VICTOR ROSS JUPURRURLA Groupe linguistique Warlpiri – Communauté de Yuendumu – Désert central Victor est né en 1952. Il est marié à une artiste très active à Yuendumu, Dadu Gorey. Il décrit régulièrement les actions des Ancêtres Jajirrdi et la préparation pour une cérémonie. Jajirrdi est un petit animal. Un combat opposa lces ancêtres aux ancêtres Opossums. Ce Rêve voyagea à travers le pays warlpiri. Les symboles représentent les Ancêtres (U), les propulseurs, les lances (I), les boucliers (O).
Vincent Nanala Tjapaltjarri Vincent est né probablement au début des années 60. Vincent à fait la une des journaux en 1984, lorsque, avec 8 membres de sa famille, il arrive à Kiwirrkura au cœur du désert. Il n’avait jamais vu d’hommes blancs ou de traces de la civilisation occidentale. Il vivait jusque là comme les Aborigènes vivaient il y a 20 000 ans. On les nomme « la tribu perdue ». Aujourd’hui il partage son temps entre Kiwirrkura ou parfois Alice Springs. C’est son frère aîné, Warlimpirrnga, qui l’initia à la peinture. Il peint toutefois moins que ses frères Walala, Warlimpirrnga, et Thomas Tjapaltjarri.
Walala est né au début des années 60. Il fait partie de ce groupe familial qui prend contact avec la civilisation occidentale pour la première fois en 1984. Cette famille vivait auparavant de façon nomade et isolée et n’avait jamais vu de traces de notre civilisation. En 1987, les trois frères les plus âgés se mettent à peindre. Walala et son frère Thomas sont cependant trop jeunes et ne possèdent pas encore les connaissances tribales suffisantes pour peindre à temps plein sur de nombreux thèmes. Ils se remettront à peindre de façon plus intense plus tardivement, à partir de 1996 pour Walala. Son style a considérablement évolué. L’iconographie traditionnelle est remplacée par des rectangles qui emplissent tout l’espace. On retrouve les points uniquement autour de ces rectangles. D’où vient ce changement brutal de style ? Probablement de nouvelles connaissances transmises lors de cérémonies et de l’influence d’autres artistes, aborigènes et non aborigènes. Walala décrit plus particulièrement les Cycles Tingari associés aux sites de Marua, Minatarnpi, Tarrku, Njami, Yarrawangu et Mina Mina. Collections : AMP Investments, Sydney, Australie Gantner Myer Aboriginal Art Collection, Australie Deutsch Morgan Grenfell , Perth, Australie Epic Energy Australia, Brisbane, Australie Hastings Funds Management, Melbourne, Australie Art Gallery of New South Wales, Sydney, Australie Axiom Funds Management, Sydney, Australie CNC International Corporation, Sydney, Australie El Paso Energy International Co, USA Flinders University, Adelaïde, Australie Kaplan and Levi Collection, USA The Kelton Foundation, Santa Monica, USA
Walangkura Reid Napurrula Ethnie Pintupi / Ngaatjatjarra – Désert Occidental - Kintore Walangkura nait entre 1932 et 1938 près de Warakuna. Elle voit pour la première fois un homme blanc en 1956 près de Warburton. En 1964, la patrouille dirigée par Macdougall les amènent jusqu’à Papunya. Mais elle passe aussi du temps dans différentes communautés dont Tjukurla et Warakurna et Kintore où elle va rendre visite à sa seconde fille Mantua mariée à Kenny Williams Tjampitjinpa (des artistes tous deux). L’autre fille de walangkura, Purrunga Napangati a été mariée à Ronnie Tjampitjinpa, l’un des artistes les plus célèbres qui vit aussi à Kintore. Finalement, Walangkura décide de s’installer définitivement à Kintore et commence à peindre en 1999. En 2002 elle a le droit à une exposition personnelle. Elle meurt en 2004. Ses oeuvres s’inspirent du Rêve des 7 Soeurs à Dale Creek, situé à l’est de Warakuna. Les cercles représentent les campements des Femmes Napaltjarri qui sont pourchassées par un Homme Tjakamarra. Elles finiront par trouver refuge dans le ciel où elles forment aujourd’hui les Pléiades. L’Homme formera Orion. Coll : NGV
Walter Jangala Brown est né en 1977 à Yuendumu, une communauté aborigène située à 290 km au nord-ouest d'Alice Springs dans le centre de l'Australie. Il est issu d’une longue lignée d’artistes, dont l’artiste peintre Pintupi, Ronnie Jampijinpa, peintre très célèbre. Walter s'est rendu au Yirara College, un pensionnat aborigène à Alice Springs. Quand il a fini ses études, il a travaillé pour la Comté pendant 2 ou 3 ans. Il vit maintenant à Nyirripi et est marié à Valérie. Ils ont trois enfants. Il a commencé à peindre en 2007. Il peint essentiellement son Rêve d'Eau (Ngapa Jukurrpa) hérité de son père, Rêve de Serpent (Warna Jukurrpa), et les motifs associés au site de Yumari, un site sacré formé de roches. Il peint également les voyages des Ancêtres Tingari, motifs très secrets et sacrés. Les Tingari ont pris différentes formes, humaine et animale. Les Tingaris étaient généralement des hommes initiés accompagnés de «punyunyu» (novices, hommes non initiés). Les hommes étaient parfois accompagnés de femmes extrêmement puissantes (appelées diversement «Kungka Tjuta», «Minyma Tjuta» ou «Kanaputa»). Comme les hommes iniés, ces femmes initiées étaient accompagnées de femmes non-intronisées, de novices, à qui elles fournissaient un enseignement rituel. Les animaux figurant dans le cycle de Tingari comprennent, entre autres, le dingo, l’émeu, le roi-pêcheur et le quoll occidental. Alors que les Tingari parcouraient de vastes régions du pays, ils organisaient des cérémonies, causaient ou rencontraient des incendies de brousse, chassaient du gibier, cherchaient de la nourriture, se battaient, éliminaient les morts ou les ramenaient à la vie, ont interagi avec des ancêtres totémiques, ont copulé illicitement, fabriqué et utilisé des objets sacrés, ont volé dans les airs et sont morts dans des tempêtes de grêle. Au cours de ces aventures, ils ont créé ou sont devenus les caractéristiques physiques des sites qu’ils ont visités, formant des affleurements rocheux, des points d’eau, des arbres, des lacs salés, des gisements d’ocre, etc. Ces sites qui sont maintenant considérés comme sacrés par leurs descendants, les gardiens actuels de ces lieux. Les Tingari ont également établi la coutume et les lois tribales.
Wentja Morgan Napaltjarri Wentja Morgan Napaltjarri (groupe Luritja / Pintupi) est née vers 1945, dans une région isolée de l’Australie, dans le Désert Occidental, près du lac MacKay, sur un site rocheux associé aux Rêves du Lézard à Langue Bleue et à aux Femmes Kungka. Cette région est liée aux Cycles Tingari, ensemble de chants, danses, motifs sacrés et histoires mettant en scène les Ancêtres portant ce nom (Tingari). Ce site deviendra la source d’inspiration des peintures de Wentja quand celle-ci se mettra à peindre. Elle est la fille de Shorty Lungkata Tjungurrayi, l’un des fondateurs du mouvement artistique aborigène, mais aussi un initié important et un guérisseur réputé qui fera en sorte que l’éducation traditionnelle de sa fille soit solide. Sa famille est contrainte de quitter leurs terres traditionnelles pour rejoindre en 1948 une communauté lointaine qui vient de s’établir autour d’une mission luthérienne (à Haast Bluff / Ikuntji). Là on distribue des rations alimentaires, à une époque où des sécheresses rendent difficile la quête de nourriture et d’eau dans tout le centre de l’Australie. Pour Wentja, il s’agit du premier contact avec l’homme blanc. C’est à Haast Bluff qu’elle rencontre son mari, Ginger Tjakamarra, fils d’une artiste importante, Makinti Napanangka. Ils rejoindront par la suite Papunya, là où le mouvement artistique va éclore et se développer. Elle démarre sa carrière comme de nombreuses femmes pintupi en aidant les peintres hommes de sa famille, lorsque ceux-ci vieillissent. Puis en 1996, les femmes ont enfin accès au matériel et peuvent produire leurs propres œuvres. Cependant, il faut attendre que Wentja s’installe à Mt Liebig pour que sa carrière décolle. Cette petite communauté, située entre Papunya et Kintore, malgré un nombre peu important de peintres, va donner à l’art aborigène quelques-unes de ces grandes figures : Wentja donc, mais aussi Lilly Kelly Napangardi et Bill Whiskey Tjapaltjarri et dans une moindre mesure Ngoia Pollard. Wentja abandonne le style classique, pour couvrir ses œuvres d’un champ de points, denses, serrés, le plus souvent monochromes (blanc sur un fond noir), donnant un magnifique résultat où l’on imagine des vagues se mouvant sur la toile. Ce tapis de points évoque les dunes et le paysage des sites dont elle est la gardienne. Elle y ajoute, un ou plusieurs cercles concentriques, larges, généralement peint dans un rouge brun qui vient créer un contraste (symbolisant les roches et les points d’eau); le tout dans une grande pureté. Il se créé alors un sentiment à la fois de mouvement et d’immobilité. On sent la force des motifs anciens, plongeant leurs racines dans une tradition plusieurs fois millénaire et dans le même temps on est fasciné par la modernité du résultat. C’est là l’apanage des grands artistes aborigènes, de se saisir de la tradition mais de savoir la réinterpréter et de faire le pont entre leur savoir immense et le monde moderne, globalisé . On comprend d’autant mieux le succès de Wentja, de Sydney à Perth, de Londres à Paris En 2002 elle est finaliste du fameux Testra Award. Collections : Art Gallery of South Australia, Adelaide Art Gallery of Western Australia, Perth Queensland Art Gallery, Brisbane Tandanya National Aboriginal Art and Cultural Institute Inc., Adelaide Flinders University Museum, Adelaide Kerry Stokes Collection, Perth Thomas Vroom Collection, Hollande The Kaplan – Levi Collection, Seattle National Gallery of Australia, Canberra