JULIE WOODS Groupe Pitjantjatjarra – Ngaanyatjarra On est ici tout proche de la frontière entre les trois états : Territoire du Nord, Australie Méridionale et Australie Occidentale). Dans le milieu des années 2000 la terre des Pitjantjatjarra et Ngaanyatjarra est touchée par le mouvement pictural. Les communautés aborigènes, ici souvent très petites, avec moins de 100 individus, s’organisent et créent des centres d’art. Deux des artistes qui émergent rapidement sont Maringka, la mère d’Elaine et la grand-mère de Julie, et Jimmy Baker, son grand-oncle. Si l’œuvre de julie semble inspirée par celle de sa grand-mère, elle puise aussi dans l’attachement à ses terres, à leur richesse (Julie continue d’aller chercher la nourriture dans le bush en famille. Sa grand-mère, Maringka est connue pour son habilité à trouver les larves de papillons de nuit qui sont une source de nourriture très appréciée) et dans les profondes connexions spirituelles des sites sacrés avec le monde du Rêve. La plupart de ses toiles sont titrées Wana Wani et décrivent, sous forme symbolique, l’histoire de Deux Femmes (des Ancêtres), leur voyage dans la région comprise entre Kintore et Wingellina (au sud) en passant par Tjukurla et Docker River. Durant leur voyage elles rencontrent d’autres femmes, collectent de la nourriture et chassent les varans (Goanna ou Perente).
KATARRA BUTLER NAPALTJARRI Katarra est née vers 1946 dans le bush près de Tjukurla. En 1966 elle est amenée avec une partie de sa famille à Papunya. Elle est la seconde femme d’Anatjari Tjakamarra, l’un des créateurs du mouvement artistique. Elle passe son temps entre Tjukurla et Kintore ou Kiwirrkurra. Elle se met à la peinture dans le début des années 2000, probablement en 2001. Son style très gestuel ou le pointillisme peut être complétement absent a permis à Katarra de se différencier et de se forger une belle réputation auprès des amateurs d’art aborigène. Sa peinture s’inspire de thèmes traités par d’autres femmes pintupi comme Ningura Napurrula, même si le style l’oppose aux autres artistes (la composition pourrait faire penser à Walangkura Napanangka, les lignes brossées rapidement, presque maladroitement la rapproche par la facture à Makinti Napanangka). Les motifs évoquent trois sites sacrés par lesquels, au Temps du Rêve, est passé un groupe de femmes. Elles s’y arrêtèrent, y collectèrent des baies, réalisèrent des cérémonies avant de poursuivre leur route. Les petits cercles symbolisent les baies avec lequel on fabrique une sorte de farine alors que les grands cercles font référence aux roches et au point d’eau (à Ngaminya, le « Pays » de sa mère situé au sud-ouest de l’actuel communauté de Kiwirrkurra). A Tjukurla les Femmes Ancêtres confectionnèrent des jupes cérémonielless ainsi qu’à Wirrulga, un site sur lequel les femmes de la sous-section Napaltjarri viennent accoucher.
Kathleen Ngale groupe Anmatyerre - Utopia Comme la plupart des Aborigènes qui ont vécu une partie de leur vie sans contact avec l’homme blanc, on ignore la date de naissance de Kathleen mais on suppose qu’elle est née entre 1920 et 1930. Elle fait partie du groupe linguistique des Alyawarre de la communauté d’Utopia. Les œuvres de Kathleen et de sa sœur Polly sont très recherchés et malheureusement rares sur le marché. Ses toiles sont un mixe entre les connaissances traditionnelles de « son Pays », c’est-à-dire la terre dont elle est la gardienne spirituelle, en l’occurrence Arlparra, et une expression plus personnelle. Des milliers de points sont déposés sur la toile, très souvent des points colorés que Kathleen recouvrent ensuite de points blancs qui laissent apparaître le fond coloré uniquement par intermittence et comme par transparence. Ces points décrivent la flore, la géographie du désert dans la région de Arlparra et les sites sacrés associé au Rêve de Prune Sauvage. Selected Collections National Gallery of Australia National Gallery of Victoria, Melbourne Thomas Vroom Collection, Utrecht, The Netherlands Holmas a Court Collection, Perth
Katie Kemarre Née en 1943 Groupe linguistique : Alyawarre Pays : Antarrengeny, région d'Utopia, au nord-est d'Alice Springs, Territoire du Nord Sujets : Rêve d'Apeng (fleur de Kurrajong), Ngkweyang (graine de Kurrajong), Awelye (cérémonie des femmes), Pwenty (cérémonie des hommes), pays d'Antarrengeny, scène de camp, Awelye (cérémonie des femmes) et Pwenty (cérémonie des hommes), homme de cérémonie, lac d'Antarrengeny, Merne Ngkweyang (graine de Kurrajong Avant de peindre, Katie a participé à l'exposition « Utopia - A Picture Story » présentant des œuvres en batik de soie de 88 artistes d’Utopia, qui a fait une tournée internationale. C’est une première phase d’expérimentation pour les artistes d’Utopia. En 1988 et 1989, Katie a participé au Summer Project, qui a initié de nombreuxses initiées à l'art de la peinture sur toile. Il n'a pas fallu longtemps avant que la peinture ne devienne un énorme succès et que les artistes cessent de produire des batiks. Le mari de Katie, Greenie Purvis Petyarre, était un initié hautement respecté et un artiste célèbre. Subjects: Apeng (Kurrajong Flower) Dreaming, Ngkweyang (Kurrajong Seed), Awelye (Women's Ceremony), Pwenty (Men's Ceremony), Antarrengeny Country, Camp Scene, Awelye (Women's Ceremony) and Pwenty (Men's Ceremony), Ceremonial Man, Lake in Antarrengeny, Merne Ngkweyang (Kurrajong Seed) Collections Mbantua Gallery Collection, Alice Springs, NT Flinders University Art Museum, Adelaide, SA National Gallery of Australia, Canberra, ACT National Gallery of Victoria, Melbourne, VIC The Holmes à Court Collection, Perth, WA The Kelton Foundation, Santa Monica, USA
Katie Ramble Katie est née vers 1960. Sa famille comprend plusieurs peintres connus de cette région du centre du Désert Central comme Mary Rumble, sa sœur. Elle s’inspire le plus souvent de son Rêve de Prune Sauvage mais aussi d’autres thèmes comme le Rêve du Kangourou.
KATRINA GILES NAPALTJARRI Alice Springs/Tjukurla Groupe: Ngaatjatjarra, and Pintupi/Luritja Katrina Giles Napaltjarri est la fille de Lyle et Sheila Giles et la petite fille d'Esther Giles Nampitjinpa, une artiste célèbre. Elle compte d'autres artistes connus dans sa famille comme Nyurapayia Nampitjinpa, Tjawina Porter Nampitjinpa ou George Ward Tjungurrayi. Katrina est désormais une initiée est participe pleinement aux cérémonies. Elle s'inspire essentiellement des histoires associées aux sites de Yumara, Punkilpirri et Tjalili.. Les motifs créent un effet de scintillement classique des paysages en constante évolution, la brume de chaleur sur le sol du désert. Le mouvement reflète également la vie d'un nomade, se déplaçant et suivant les pluies pour trouver de l'eau douce, ramassant et chassant de la nourriture jusqu'à ce que le sol ne donne plus rien et poursuivant ainsi son voyage de sites en sites.
Kay Lindjuwanga Groupe Kuninjku - communauté de Maningrida – Terre d’Arnhem centrale Kay est née en 1957. Elle est issue d’une famille comprenant les plus influents artistes de la région. Son mari est le très célèbre John Mawurndjul, son père Peter Marralwanga et ses frères Ivan Namirrkki et Samuel Namundja. C’est son mari qui la pousse à se mettre à créer ses propres œuvres alors qu’elle l’a aidé à compléter ses écorces peintes. Elle est la première femme à peindre des écorces pour cette communauté mais elle est aussi célèbre pour ses gravures, ses sculptures d’esprits Mimih et ses poteaux funéraires. Collections: Art Gallery of New South Wales, Sydney, Art Gallery of South Australia, Adelaide Macquarie Bank Art Collection Museum and Art Gallery of the Northern Territory, Darwin, Museum of Victoria, Melbourne, National Gallery of Australia, Canberra, National Gallery of Victoria, Melbourne,
Kay Rubuntja Napurrula (Kay Willis Napurrula) Groupe Warlpiri – Désert central Kay est née vers 1969 à Willowra. Elle a développé un style bien à elle, constitué de points très fins, déposés minutieusement, en cercle avec juste une teinte sur un fond monochrome, donnant un aspect minimaliste et raffiné. Cela provoque des effets visuels et tout en donnant une atmosphère particulière à ses œuvres, leurs confère un aspect à la fois très contemporain et intemporel. Le cercle est bien entendu l’un des symboles essentiels pour les Aborigènes, représentant notamment un site sacré.
KELLY DIXON NUNGURRAYI Kelly est née à Lambara, à l'ouest de Papunya, en 1970. Elle est arrivée à Haasts Bluff avec sa mère et son père à l'âge de quatre ans. Kelly a principalement grandi à Haasts Bluff, bien qu'elle ait passé beaucoup de temps à voyager, comme de nombreux aborigènes. Ainsi, quand elle était enfant, elle a déménagé entre Yeyi, Papunya et Haasts Bluff. À la fin des années 70, elle vivait avec sa famille à Papunya. En raison des grandes migrations dans la région, la communauté de Papunya connaissait de plus en plus de problèmes de bagarres et d'alcool – ces soucis diminueront avec l'interdiction de l'alcool dans toutes les communautés aborigènes du Territoire du Nord. Les hommes les plus âgés de la communauté, dont le grand-père de Kelly, Uta Uta Tjangala (un homme important et l'un des créateurs du mouvement artistique) se sont réunis et ont décidé de retourner dans sur leurs terres traditionnelles à Kintore. Avec la réapropriation des terres ce mouvement de retour vers l'Ouest pour les Pintupi s'accentuera entre le milieu des années 70 et le début des années 1980. Kelly est issue d'une famille qui compte de nombreux peintres iùmportants. Sa mère est Alice Nampitjinpa Dixon et son père Lindsay Tjapaltjarri, sa tante Inyuwa Nampitjinpa ou encore son grand père que nous venons d'évoquer. Quand Kelly avait 14 ans, elle se souvient avoir voyagé de Papunya à Yayayi, à Lambarra, Waruwiya, Mt Liebig, Nubo (à l'ouest du mont Liebig) puis à Kintore avec sa sœur, Kathleen Dixon, institutrice et l'ancien guitariste du groupe Warumpi, Neil Murray (Warumpi, un groupe pop avec des Aborigènes et 1 blanc sera parmi les premieres formations musicales dans les communautés à connaître un certain succès). Elle a fréquenté l'école au Yirara College à Alice Springs avant retourner à Kintore, puis à Haasts Bluff, où elle vit depuis. Dans sa jeunesse, elle s’est également rendue à Sydney avec sa mère et sa nièce pour enseigner la danse traditionnelle. Elle se souvient avoir enseigné à des élèves de 18 ans à danser et à peindre leur corps. À l'âge de 20 ans, elle s'est rendue à Brisbane pour les vacances scolaires avec son professeur Jeff Malcombe. Elle se souvient avoir fait ses courses là-bas et avoir pris le train pour Newmarket; la première fois qu'elle avait pris un train. À trente ans, Kelly a commencé à travailler à la garderie d' Haasts Bluff. En 2012, elle a commencé à peindre pour le centre d'art. Kelly s'inspire du Rêve / Tjukurrpa de sa grand-mère maternelle associé au site de Minjinperri, situé à l’est de Kintore. Elle passe beaucoup de temps sur la fabrication de bijoux à partir de graines et de noix de gommiers. Elle passe souvent des heures à peindre délicatement à la main des graines qui deviendront des colliers, des bracelets et des boucles d'oreilles. En 2018, Kelly a obtenu avec succès un diplome en arts visuels au Batchelor Institute d'Alice Springs, où elle a appris à concevoir et à imprimer des tissus, à la fois numériquement et à la main, tout en exposant ses peintures un peu partout en Australie. La même année, les créations de Kelly ont également été présentées au festival Parrtjima, transformées en grandes lanternes dans leur installation «Forest Space». Les peintures de Kelly se concentrent sur «Tali» qui désigne les collines de sable. Les cercles concentriques au centre de ses peintures représentent un point d'eau important et sacré proche de Kiwirrkurra dans le désert occidental. Ce point d’eau est un lieu culturellement important pour Kelly, comme beaucoup de femmes Pintupi, car c’est un lieu où sont célébrées les cérémonies féminines.
Kenny Williams Tjampitjinpa Ethnie Pintupi – Désert central – Ininti Kenny est né vers 1950. Chez lui on trouve essentiellement une série illustrant l’histoire des deux Ancêtres Pythons à Karrilwarra. C’est avec une toile de cette série qu’il remporte en 2000 le National Aboriginal Art Award et devient dès lors l’un des artistes les plus importants de sa génération. Collections : Museum and Art Galleries of the Northern Territory, Art Gallery of New South Wales, Artbank, Sydney,
Kershini Napaljarri Collins est née le 19 juillet 1996 à Alice Springs. Elle vit et peint actuellement à Yuendumu, une communauté aborigène située à 290 km au nord-ouest d'Alice Springs. Quand ses deux parents sont morts, alors qu'elle est encore jeune, elle et ses frères et soeurs sont allés vivre avec Alma Nangala Robertson, sa tante, qui est également artiste. Kershini fréquentait l'école à Yuendumu et peignait parfois au centre d'art pendant ses vacances scolaires. Elle a commencé à peindre régulièrement en 2014. Elle s'inspire essentiellement du Ngatijirri Jukurrpa (Rêve de Perruche) et Marlu Jukurrpa (Rêve de Kangourou). Ces rêves sont situés à Jila (Chilla Well), un site argileux retenant l'eau à l’ouest de Yuendumu. Ces rêves ont été transmis à Kershini par son père et ses tantes. Le site présenté dans ces peintures est souvent Yangarnmpi, au sud de Yuendumu associé au Rêve de Perruche (Ngatijirri). Les «Ngatijirri» sont de petits oiseaux de couleur verte originaires du centre de l’Australie. Ils sont communs dans la région de Yuendumu, en particulier après les pluies d’été. Les hommes chassaient les nids de ‘ngatijirri’, en leur enlevant les œufs et les oiseaux juvéniles, qui sont tous deux considérés comme des mets délicats. Les hommes allaient également à la recherche d’adultes, qu’ils tuaient en balançant des branches, des boomerangs et avec de lourds bâtons. Ce Rêve s’est rendu à Yangarnmpi en provenance de Patirlirri, près de Willowra, à l’est de Yuendumu, puis plus loin à Marngangi, au nord-ouest du mont Dennison et à l’ouest de Yuendumu. Chaque fois que les «Ngatijirri» Ancestraux atterrit, Ils effectuent des cérémonies, chantant et dansant alors qu’ils volent et se perchent dans les arbres. Les sites de ces cérémonies sont décrits dans ce tableau sous forme de cercles concentriques, tandis que les formes en croix représentent les empreintes des oiseaux sur le sol et donnent une indication du grand nombre de 'ngatijirri' que l'on peut trouver près de Yangarnmpi et d'autres sites à proximité à Yuendumu. Après de bonnes pluies, le ngatijirri peut se reproduire plusieurs fois, ce qui entraîne une explosion de la population en peu de temps. Les dépositaires de ce Rêve sont des femmes Napaljarri / Nungarrayi et des hommes Japaljarri / Jungarrayi.
Kim Butler Napurrula GROUPE Pintupi / Luritja COMMUNAUTÉ: Tjukurla, WA Kim Butler Napurrula est née le 8 mars 1971 dans le bush près de la communauté de Titjikala dans le désert occidental. Elle est la fille de l'artiste très célèbre Anatjari Tjakamarra, l'un des fondateurs du mouvement artistique. Cette famille a vécu de façon très traditionnelle, sans contact avec le monde blanc jusqu'en 1966. Katarra Napaltjarri, la deuxième épouse d’Anatjari, est la mère de Kim. Kim est décédée tragiquement le 29 décembre 2016.
Kitty Simon Napanangka Groupe Warlpiri - Lajamanu - 1996 Kitty est née vers 1948. Elle commence à peindre à la fin des années 1980, à Yuendumu, puis s’arrête, ou mais un frein à sa carrière, pour s’occuper de sa famille avant de reprendre la brosse après 2008. A partir de 2013 son style change. Elle abandonne le style pointilliste pour des aplats déposés de façon vigoureuse. Les teintes et les contrastes se font plus légers. Elle évoque le plus souvent dans des compositions à l’aspect presque abstrait le site cérémoniel de Mina Mina. Le rêve décrit une histoire dans laquelle des femmes de tous âges chantent et dansent jour et nuit, donnant vie à tout, des nuages, des points d'eau, à la vie végétale et aux animaux. Des soucis de santé ralentisse sa production à partir de 2020.
Kudditji est né vers 1928. Il est le frère cadet d’Emily Kame Kngwerreye, la plus célèbre artiste australienne. Kudditji possède un style très personnel et ses œuvres sont recherchées des amateurs d’art aborigène. Il est le gardien du Rêve de l’Emeu qui sera sa source quasi exclusive d’inspiration jusqu’aux années 2000 où il se lancera peu à peu dans une production plus contemporaine dans l’aspect. Une partie de ses nouvelles peintures se rapprochent du travail d’Emily, travaillée à la brosse. Elle montre « son » Pays, c’est à dire la terre dont il est le gardien spirituel comme vu du ciel aux différentes saisons. Kudditji est devenu un artiste célèbre avec cette série qui connaît un grand succès.
Lawrence Jangala Watson Lawrence est né en 1962 et lorsqu’il rejoint le centre d’art en 1988 il est l’un des rares « jeunes » artistes à s’essayer à la peinture. Il se concentre alors sur deux thèmes principaux, son Rêve d’Eau et son Rêve d’Emeu. Il aime combiner les motifs très anciens, très traditionnels et une utilisation très personnelle des couleurs, voir de l’agencement. Peu productif, certaines de ses œuvres se retrouvent pourtant dans d’importantes collections (Donald Kahn) ainsi que des expositions prestigieuses (Tigari Lia, Contemporary Aboriginal Art from Australia at the Third Eye Centre in Glasgow, Scotland).
«Je trouve la peinture très contemplative.» Lee Nangala Wayne est né en 1958 à Yuendumu, une communauté aborigène isolée située à près de 300 km au nord-ouest d'Alice Springs, dans le centre de l'Australie. Elle a passé la plus grande partie de sa vie à Yuendumu, mais lorsque son mari est décédé en 2003, elle s'est installée à Nyirripi, à 160 km à l'ouest de Yuendumu, où vit toujours sa mère. Lee est allée à l’école Yuendumu et après avoir terminé ses études, elle a travaillé pour le CD Trust (Conseil du Centre du Désert Central), faisant la cuisine pour les personnes âgées. Elle peint depuis 2006. Elle dit qu’elle se sent mieux quand elle peint. Lee peint les histoires qu'elle tient de son père. Ces histoires sont transmises depuis des millénaires. Elle aime particulièrement peindre son Rêve d'Emeu, Yankirri Jukurrpa (Emu Dreaming) et le Rêve de la Fourmi Volante (Yunkaranyi Jukurrpa), rêves qui sont associés à son « pays » entre Nyirripi et Yuendumu. Elle décrit souvent le Rêve d'Emeu associé à Ngarlikurlangu, au nord de Yuendumu. Le «yankirri» , l'Ancêtre Emeu s’est rendu au trou d'eau de Ngarlikurlangu. Ce Rêve appartient aux hommes Jangala / Jampijinpa et aux femmes Nangala / Nampijinpa. Les émeus sont généralement représentés par leurs «wirliya» (empreintes de pas), des formes en forme de flèche qui les montrent en train de marcher autour de Ngarlikurlangu en train de manger un «yakajirri» (raisin du bush). À l’époque du Temps du Rêve, de la création du monde par les Ancêtres, il y avait une dispute à Ngarlikiurlangu entre un ancêtre ‘yankirri’ et des ancêtres Wardilyka (outard australien – une oie) pour le partage du ‘yakajirri’.
«Je trouve la peinture très contemplative.» Lee Nangala Wayne est né en 1958 à Yuendumu, une communauté aborigène isolée située à près de 300 km au nord-ouest d'Alice Springs, dans le centre de l'Australie. Elle a passé la plus grande partie de sa vie à Yuendumu, mais lorsque son mari est décédé en 2003, elle s'est installée à Nyirripi, à 160 km à l'ouest de Yuendumu, où vit toujours sa mère. Lee est allée à l’école Yuendumu et après avoir terminé ses études, elle a travaillé pour le CD Trust (Conseil du Centre du Désert Central), faisant la cuisine pour les personnes âgées. Elle peint depuis 2006. Elle dit qu’elle se sent mieux quand elle peint. Lee peint les histoires qu'elle tient de son père. Ces histoires sont transmises depuis des millénaires. Elle aime particulièrement peindre son Rêve d'Emeu, Yankirri Jukurrpa (Emu Dreaming) et le Rêve de la Fourmi Volante (Yunkaranyi Jukurrpa), rêves qui sont associés à son « pays » entre Nyirripi et Yuendumu. Le site décrit ici est associé au Rêve d'Emeu. qui se trouve à Ngarlikurlangu, au nord de Yuendumu. Le «yankirri» , l'Ancêtre Emeu s’est rendu au trou d'eau de Ngarlikurlangu. Ce Rêve appartient aux hommes Jangala / Jampijinpa et aux femmes Nangala / Nampijinpa. Les émeus sont généralement représentés par leurs «wirliya» (empreintes de pas), des formes en forme de flèche qui les montrent en train de marcher autour de Ngarlikurlangu en train de manger un «yakajirri» (raisin du bush). À l’époque du Temps du Rêve, de la création du monde par les Ancêtres, il y avait une dispute à Ngarlikiurlangu entre un ancêtre ‘yankirri’ et des ancêtres Wardilyka (outard australien – une oie) pour le partage du ‘yakajirri’.