Jimmy Ross Tjampitjinpa Groupe Pintupi – Désert Occidental Jimmy (vers 1949 – 2000) est le frère de l’artiste Kayi Kayi Nampitjinpa. Il a débuté sa carrière artistique à Balgo sans doute après une visite d’Anatjari Tjampinpa. Puis rejoignant Kiwirrkurra il se met à peindre à partir de 1987 pour la célèbre Papuya Tula mais de façon intermittente. Son style reste très classique avec des Cycles Tingari peints dans la pure tradition de l’époque.
Jimmy Tchooga Tjapangarti, 1951 groupe : Warlpiri/Ngardi / Kukatja Lorsqu’on évoque Jimmy, il faut aussi parler de sa femme Angie. Il s’agit d’un couple soudé, peignant parfois des œuvres en commun. Ils sont mariés depuis 1972 et ont cinq fils, une fille et de nombreux petits-enfants. Jimmy crée des lignes audacieuses et Angie complète son travail avec des pointillés fins. Jimmy Tchooga est un artiste important de Balgo, un homme de loi chevronné et le chanteur principal de certaines cérémonies. Le pays de Jimmy est Tjukakarrinyu, à l'est de Balgo dans le désert du Tanami : principalement ses peintures représentent son Tjukurrpa, en particulier l'histoire de la création de son père. Angie est un membre fiable et actif de la communauté de Balgo. Elle est née à Sturt Creek Station où elle a été élevée par des anciens du peuple Tjaru. Elle a terminé ses études à la Old Balgo Mission. Lorsqu'elle a terminé ses études, Angie est retournée à Sturt Creek pour travailler comme domestique. Elle garde de bons souvenirs d'avoir emmené les enfants en excursion dans la brousse pendant cette période. Angie a rencontré son mari Jimmy à la station et ils se sont rendus à Balgo pour se marier. Jimmy et Angie migraient souvent entre Sturt Creek et Balgo jusqu'à ce qu'un fils tombe malade et qu'ils déménagent définitivement à Balgo pour se rapprocher de la clinique. Collections : Seattle Art Museum
Jimmy Wululu communauté de Ramingining – Terre d’Arnhem Centrale Jimmy Wululu est né vers 1936 à Mangbirri, sur les côtes de la Terre d'Arnhem Centrale. Sil est le gardien spirituel de la région de Djiliwirri, et il est locuteur gupapuyngu. Jimmy Wululu est allé à l'école à la mission sur l'île de Milingimbi. Il appartenait à la deuxième génération à grandir dans la mission. Au début de la Seconde Guerre mondiale, Wululu et quelques amis ont parcouru 600 kilomètres à l'ouest à travers la terre d'Arnhem jusqu'à Darwin. Le voyage épique de Milingimbi à Darwin fut l'un des événements clés de sa vie. À Darwin, Wululu a vécu et travaillé avec l'Australie blanche le jour et dans atmosphère associée à la vie cérémonielle, traditionnelle la nuit. Malgré ses années à Darwin, Wululu, a subi une initiation complète. À la fin des années 50, wululu est retourné à Milingimbi. Il a commencé à travailler dans le bâtiment. Wululu a travaillé à la fois comme peintre et constructeur dans les années 1960 et 1970, puis s'est mis à pêcher en obtenant un permis de pêche commerciale. Tout au long de cette période, il peint sporadiquement. Dans les années 1980, Jimmy a changé son style de peinture. Son statut supérieur, lié à un niveau de connaissances tribales, lui permet désormais de peindre des dessins auparavant sacrés et interdits. En 1989, Wululu s'est rendu à New York pour assister au vernissage de la grande exposition « Dreamings ». Cette année-là, il a également remporté le Rothman's Foundation Award pour la meilleure peinture traditionnel. Dans les années 1990, il a été l'un des artistes à avoir contribué à la création de plusieurs poteaux funéraires pour le très fameux « Mémorial auborigène ». Cette installation commémorative, manifeste politique et artistique, comprend 200 ossuaires. Ces poteaux symbolisent 200 ans d'occupation blanche de l'Australie. Cette œuvre majeure est aujourd’hui exposée en permanence à la National Gallery of Australia à Canberra. En 1992, il a reçu une bourse d'artiste de l'Aboriginal Art Unit du Australia Council. Plus tard en novembre, la même année, Wululu a présenté une sculpture de sable traditionnelle dans le cadre d'une exposition conjointe à la Canberra School of Art. En 1996, il a également réalisé une autre sculpture de sable sur le parvis de l'Assemblée législative du Territoire du Nord. Jimmy Wululu fait également partie des artistes qui ont participé à une série d'ateliers tenus à Ramingining en 1997 par le graveur Théo Tremblay. Il est décédé en 2005. Les totems traditionnels s’inspires essentiellement de trois thématiques : Niwuda (Miel – souvent représenté par des formes en diamant), Djalumbu (Bûche Creuse – poteau funéraire) et le Poisson-Chat. Il peint également parfois des Oiseaux, Opossum, Turtle Fish, Lézards et Serpents. Mais le Rêve du poisson-chat, souvent représenté de manière répétitive et symétrique, reste le sujet le plus exploité par Jimmy pendant longtemps. Comme beaucoup de peintres de Terre d’Arnhem Centrale il suit à la fin des années 1990 un courant dominé par John Mawurndjul, allant vers un style très pur où les motifs figuratifs disparaissent. On peut croire qu’il s’agit d’une concession à la modernité mais le plus souvent il s’agit au contraire, malgré un aspect très abstrait, de motifs très traditionnels, notamment inspirés des peintures corporelles ou encore de ceux peints sur les ossuaires. Ainsi, le motif à chevrons utilisé dans de nombreuses oeuvres de Jimmy représente les os du poisson-chat. La forme distinctive du diamant découle du Rêve « des hommes de miel ». Son œuvre est aussi marquée par une grande symétrie. On a évoqué son emploi dans la construction pour l’expliquer et il a parfois utilisé une régle pour s’aider dans la construction de ses motifs, chose rare dans l’art aborigène. En plus de sa contribution importante à « The Aboriginal Memorial » (1988) il a participé à plusieurs grandes expositions internationales, notamment : Dreamings, (New York, en 1988) ; Magiciens de la Terre (Paris, en 1989) ; Aratjara, (exposition itinérante qui a tournée en Europe en 1993-94); « Tyerabarrbowaryaou 2 »,( Biennale de La Havane, Cuba, en 1994) ; Stories from the Holmes à Court Collection au Sprengel Museum, Hanovre, en 1995; ou encore « Explained » au Musée d'art aborigène, Utrecht, en 2004. Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections importantes dont : Art Gallery of New South Wales Kluge-Ruhe Aboriginal Art Collection of the University of Virginia National Gallery of Australia National Gallery of Victoria National Museum of Australia Queensland Art Gallery,…
JOANNE WEST NAKAMARRA (née vers 84 – ethnie Pintupi - Luritja) – communauté de Kiwirrkurra. Joanne est issue d’une grande famille d’artistes. Son père est Bobby West Tjupurrula et sa mère Dorothy Mathews Napanangka. Son grand père était Freddie West Tjakamarra, l’un des créateurs du mouvement pictural. Sa peinture s’inspire des terres dont elle est la gardienne et qui se trouve autour de la commuanuté de Kiwirrkurra. Les cercles symbolisent les points d’eau et les lignes parallèles les dunes (Tali Tjuta) qui environnent cette zone. Les formes en U représentent à la fois les femmes, les initiées et les Ancêtres du Temps du Rêve.
Joe James Japanangka, né vers 1940 / 1946, Joe est né à Lurnpakurlangu (Mt Doreen) et le « pays » dont il est le gardien spirituel est Janyinki, un site associé au Rêve de Femmes et à celui du Rêve de Serpent. Il a vécu à Lajamanu où il a travaillé pendant de nombreuses années comme policier assistant. Il a été employé pour la première fois en 1985 dans le cadre du programme NT Police Aide. Il a commencé à peindre en 1986. Après sa retraite en tant qu'assistant de police, il est resté une figure active dans la communauté, en particulier dans le domaine du droit et de la justice. Cela comprenait la surveillance des transgressions des lois aborigènes et non aborigènes. Il était un membre clé du groupe Lajamanu Kurdiji Law and Justice. Cette toile s’inspire du site appelé Mina Mina. Mina Mina est un site très important à l'extrême ouest du pays Warlpiri. Ce site sacré très important est associé au Rêve de Femmes Karnta Karnta (Women Dreamings) :l'histoire évoque un groupe de Femmes Ancestrales qui ont voyagé loin à l'est au-delà des frontières de leur pays Warlpiri. Les femmes ont commencé leur voyage à Mina Mina, où les premiers bâtons à fouir (Karlangu) ont émergé du sol. collections : National Gallery of Victoria,...
Joe Ross Pwerle Groupe Alyawarre / Anmatyerre – Utopia – Désert central Joe est l’un de ces leaders qui dirigent les cérémonies sur les terres d’Utopia. C’est aussi un artiste réputé qui livre des toiles marquées par une grande symétrie. collections : Ebes Art Collection
John John Bennett Tjapangati Groupe Pintupi – Désert Occidental John John (1937 – 2002) a commence sa carrier artistique en 1986. Il a eu une carrière en dent de scie, s’arrêtant parfois en fonction des endroits où il vit. Ainsi quand il quitte l’oustation de Muyin (où il vit avec Uta Uta Tjangala et Timmy Payungka Tjapangati, deux artistes très importants) pour celle de Tjukurla il cesse de peindre. A partir de 1997 il peint de façon très régulière comme sa femme Nyurapayai Nampitjinpa dit Mrs Bennett. Né dans le désert et élevé de façon traditionnelle, John John est un guérisseur traditionnel aux très solides connaissances tribales. Il collabore avec la « clinique » de Kintore où il donne des soins. Il est connu comme l’un des derniers anciens à peindre très doucement, comme plongé dans un état méditatif. A la fin de sa vie il produira aussi des œuvres linéaires où les points sont absents. Il s’inspire ici d’un site tout proche de son lieu de naissance, Tjukula d’où partirent un groupe d’Ancêtres Tingari en direction du nord est. Collections : Holmes a Court Hank Ebes Coll,
John Tjakamarra John est né dans les années 1930. Au début des années 1960 il est l’un des premiers Pintupi a vouloir s’installer à Papunya et à observer les hommes blancs. Il va faire partie des premiers artistes du Désert, avec ses amis, Freddy West Tjakamarra ou Yala Yala Gibbs Tjungurrayi. Même si sa production a parfois été mince (en se déplaçant dans des communautés où le matériel n’est pas disponible) John peindra jusqu’à sa mort en 2002. Son style sobre est à l’image de l’image qu’il s’est forgé, un homme silencieux qui a peint avec une concentration extrême. coll: Holmes a Court, Art Gallery of South Aust, Australian Museum, Burke Museum University of Washington (Seattle, USA), Museum and Art Galleries of Northern Territory, Nat Gallery of Australia, Queensland Art Gallery, Fondation Kelton,…
Johnny Yungut Tjupurrula Groupe Pintupi – Désert Occidental Johnny est né vers 1930 dans une zone très isolée du Désert Occidentale, au nord de l’actuelle communauté de Kiwirrkura à Tjungimanta. Il a vécu de façon très traditionnelle dans sa jeunesse. Il a vécu un moment à Balgo, à Haasts Bluff beacoup plus au sud, à Papunya avant de s’installer définitivement à Kintore où il vit encore avec sa femme, Walangkura Napanangka, une artiste réputée mais aujourd’hui quasi aveugle et ses filles, elles mêmes artistes Lorraine, Katherine Marshall, et Debra Young Nakamarra . Son frère est Donkeyman Lee Tjupurrula, artiste très influent de Balgo décédé aujourd’hui. Johnny commence à peindre tardivement pour la coopérative de la Papunya Tula, seulement en 1997 en puisant dans les histoires des voyages des Ancêtres Tingari, histoires très secrètes et sacrées. Il va suivre l’orientation des autres artistes de son groupe. Au départ, comme ici, les « Cycles Tingari » sont décrits à l’aide de cercles concentriques reliés par des lignes, le tout avec un pointillisme fin et méticuleux, dans un style caractéristique. Puis, la vue baissant, il abandonne parfois le pointillisme et les couleurs deviennent plus vives. Il est aujourd’hui l’un des derniers artistes de cette génération à produire pour la Papunya Tula et ses œuvres figurent dans les expositions prestigieuses. A noter qu’il a produit des gravures dernièrement. Notre toile décrit plus particulièrement les motifs associés au site de Kirriwiri. Collections : Art Gallery of New South Wales National Gallery of Victoria
Josephine Nangala Groupe Pintupi –– Kiwirrkurra - Désert Occidental Josephine est née vers 1950. Elle est née dans une zone très isolée du désert mais ses grands-parents ont décidé de rejoindre la communauté de Balgo où une mission est installée. Josephine assiste à l’époque à des cours donnés par les gens de la mission. Puis sa famille retourne dans le bush où Josephine grandit. Elle se souvient de la première fois qu’elle aperçoit des hommes blancs. Il s’agit de gardiens de troupeau qui leur donnent de la viande. Plus âgée, ses parents la ramènent à Balgo où elle poursuit son éducation auprès des nonnes. Mariée à Cahrlie Wallabi Tjungurrayi avec qui elle s’installe à Kiwirrkurra mais conserve de la famille à Balgo. Elle commence à peindre dans le milieu des années 1990. Elle a dansé pour la soirée d’ouverture des Jeux Olympiques de Sydney en 2000. Cette toile décrit les motifs du site de Marrapinti maintes fois peints par les femmes pintupi. Collections : Art Gallery of New South Wales The Kelton Foundation
Josephine Napurrula (Tjupantari) Josephine est née vers 1948, dans le bush. Son père est blessé par un coup de lance lors d’une rixe et doit être hospitalisé (il sera amputé) à Alice Springs. Sa famille s’installe à Papunya à cette époque. Elle est marié à Riley Major Tjangala et ensemble rejoindront la communauté de Kintore lors de sa création en 1981. Lors de visites à la famille de son mari à Haasts Bluff, il lui arrive de peindre. Mais elle débute vraiment sa carrière en 1998. En 2001 elle a le droit à sa première exposition personnelle. Coll : AGNSW, MAGNT, NGA,…
Josie Kunoth Petyarre (c. 1959 - ) Groupe Alyawarre / Anmatyarre – Utopia Josie Kunoth Petyarre est née vers 1959 à Alhakere sur les terres d'Utopia. Son père est Alex Ngwarai et sa mère est Polly Ngale, une artiste bien connue et respectée d'Utopia et ses tantes sont également très célèbres (Kathleen et Angelina). En 1989, Josie est impliquée dans le projet communautaire plus tard intitulé "Utopia: A Picture Story", qui a introduit les femmes d'Utopia à la technique du batik. Les femmes concevraient des batiks de soie racontant des histoires traditionnelles, des scènes de leur vie et des épisodes du Temps du Rêve. L'année suivante, un autre projet communautaire intitulé «Un projet d'été» est venu à Utopia. 10 ans plus tard les artistes d’Utopia se mettent à la peinture acrylique. Josie compose alors des toiles qui s’inspirent des motifs rituels de l’Awelye (cycles associés à la fertilité de la terre) et au Rêve d’Igname. Plus tard elle puisera aussi son inspiration dans la vie quotidienne et ce qu’elle observe lors de ses déplacements. Mariée à Dinni (Dinny) Kemarre, un homme qui a été gardien de troupeau une bonne partie de sa vie, ils vont tous deux se mettre à la sculpture en 2005. Contrairement aux autres sculpteurs s’inspirant quasi exclusivement des initiés avec leurs peintures corporelles et des animaux du bush (ce qu’ils font aussi avec brio), ils osent s’aventurer au-delà en sculptant des sportifs, des objets de la vie moderne comme les voitures et introduisent les couleurs vives. Les peintures de Josie sont également très originales et elle peut être aujourd’hui considérée comme l’un des artistes les plus intéressantes d’Utopia. collections: National Museum of Australia. Berndt Museum of Anthropology. Holmes a Court Collection. Kerry Stokes Collection.
Joy passe son temps entre Alice Springs et Darwin, où vit son fils Dusty (également artiste). Le style de peinture de Joy Nakamarra est assez classique. Ses peintures sont basées sur les rêves de sa famille concernant la collecte de nourriture (« Bush Tucker »). Les créations de Joy Nakamarra sont basées sur ses rêves, principalement axés sur la collecte et la cueillette de nourriture et les cérémonies des femmes. Les rêves de Joy Nakamarra comprennent la collecte de tomates de brousse et la traque des kangourous, la collecte de baies de brousse et de raisins secs, la collecte de pommes de terre sauvage, de haricots et d’eau, la collecte d’oignons sauvages, de fourmis à miel et d’autres thématiques associés aux rêves de femmes. Les formes en U représentent des femmes et elles sont représentées portant des plateaux traditionnels (forme ovale) et des bâtons à fouir (longue ligne). Les cercles concentriques se rapportent aux endroits où les femmes campaient/s'asseyaient, généralement liés à des sites où l'on pouvait trouver de l'eau. Dans chaque coin se trouvent des aliments du bush : prunes du bush, raisins du bush, fourmis à miel et larves witchettys. Les traces d'émeu sont caractéristiques avec leurs trois orteils. Les émeus aiment manger les mêmes fruits du bush que les humains.
JOY BROWN NANGALA Joy est née en 1966. Comme de nombreux aborigènes, elle a vécu à différents endroits. Elle a passé une partie de sa jeunesse à Yuendumu avant de suivre des études au Yirara College à Alice Springs, la seule ville du désert. Puis au début des années 1980 elle rejoint Nyirripi, une petite communauté, satellite de celle plus importante de Yuendumu (distant de 130 km environ). Mais elle passe beaucoup de temps à Yuendumu pour voir sa famille. Elle a commencé à peindre assez tardivement, en 2006. Elle avait pourtant des exemples autour d’elle puisque son père était un peintre célèbre Pegleg Jampijinpa (Tjampitjinpa) et le père de son mari (elle est mariée à Jay Jay Spencer) était l’un des plus importants artistes de Yuendumu, Paddy Stewart Japaljarri. Aujourd’hui sa fille, Debbie Brown Napaljarri peint à son tour. Elle s’inspire le plus souvent du site de Yumari, dans le Désert de Gibson. Ce site est associé à un Rêve d’Amour, une histoire qui met en scène un homme Japaljarri et une femme Nangala dont l’union est interdite. Ici les motifs sont associés au Rêve d’Herbe. Ils représentent le déplacement du Rêve d’Herbe, là où l’Ancêtre a laissé une empreinte spirituelle.
Joy Jones Kngwarreye Groupe Alyawarre – Utopia – Désert central Joy fait partie d’une famille qui compte quelques uns des grands noms de la peinture aborigène dans la région d’Utopia. Sa sœur, décédée, étaient Lily Sandover Kngwarreye et son frère est Freddy Jones Kngwarreye. Née en 1959, Joy a peint par intermittence. Notre toile date d’une période où sa production est marquée par des points très fins, des œuvres d’une grande qualité. Ses œuvres figurent dans d’importantes collections privées et publiques : Aboriginal Art Museum, Hollande Queensland Art Gallery, Brisbane, Australie Holmes a Court, Perth, Australie
JOY NAPALTJARRI groupe Pintupi - Kiwirrkurra - Désert Occidental Joyi décrit, en général, à la manière des artistes du désert, c’est à dire comme vu du ciel , le site de Mukula à l’est de Jupiter Well et les événements qui s’y déroulèrent au Temps du Rêve. Un groupe de Femmes est venu là pour faire des cérémonies et collecter des baies. Les formes en arc de cercle ces Femmes. Joy est née en 1975. Elle est la fille de Yala Yala Gibbs et de Yinarupa Nangala, deux artistes très importants.
Joy Purvis Petyarre Joy est née à Boundary Bore, l'une des oustations dela communauté d'Utopia, au cœur de l'Australie. Elle est la fille de la célèbre artiste Glory Ngarla (décédée) et la sœur de la très célèbre Anna Price Petyarre. Elle commence sa carrière d'artiste lors de l'introduction de la technique du batik à la fin des années 1970 avant de passer à la peinture sur toile une décénnie plus tard. Son rêve de graines d'Igname est la principale source d'inspiration mais elle est capable de s'échapper un peu de la tradition, comme sa sœur et sa mère. Le plus souvent elle utilise plusieurs tons pour peindre chaque point, donnant un aspect singulier à ses compositions. Coll : Holmes a Court, Artbank
Joycie Morton Petyarre Joycie, une locutrice Alyawarre, est née à Alice Springs en 1976 et a commencé à peindre à l'âge de dix-neuf ans sous l’impulsion d’autres membres de sa famille. Sa mère est Betty Mills Pwerle, sa soeur Cindy Morton et Nikita Inkamala est sa fille. Son mari, Eric Inkamala, est également artiste et ils ont cinq filles et deux garçons. Elle vit avec sa famille à Soapy Bore, sur les terres de la communauté d’Utopia, près de Ti Tree. Joycie a de nombreux rêves qui lui ont été transmis par sa grand-mère, la grande Betty Kemarre qui était impliquée dans le groupe Utopia Women's Batik, la première étape dans l’introduction de l’art dans cette partie du centre de l’Australie. . Joycie a déclaré qu'elle avait tout appris de sa grand-mère : la chasse, la nourriture du bush, les rêves, la médecine du bush et la peinture. Joycie peint des plantes médicinales que l'on trouve dans la campagne autour d'Amperlatwatye (ou Ampilatwatja) en Australie centrale. Elles sont utilisées pour apaiser les infections cutanées sous forme de pommade ou transformées en boisson pour soulager la toux et le rhume. "Il existe de nombreuses médecines différentes, nous connaissons leurs histoires, nous les avons apprises de nos parents et nous les enseignons à nos enfants." Toutefois, Joycie est capable de peindre d’autres thèmes sur lesquels elle a des droits dont : Bush Tucker, Irreyakwerre (Wild Onion) Dreaming, Country, Bush Flowers, Women Collecting Imuna (Bush Food)
Judy Granites Nampitjinpa Ethnie Warlpiri – Yuendumu – Désert Central Judy (née en 1934) est l’une des doyennes actives à la fin des années 1980 et les années 1990. Elle s'inspire souvent de son Rêve d'Eau. Collections : National Gallery of Australia
Judy Purvis Kngwarreye Groupe Anmatyerre – Utopia – Désert Central Judy est la fille aînée de Greenie Purvis Petyarre, homme de loi important et de Kathleen Kemarre, propriétaires rituels de Alhalkere. Elle débute sa carrière comme beaucoup d’autres artistes de cette région en créant des batiks (elle figure dans le très beau livre de la collection Holmes a Court). Elle s’inspire essentiellement du thème de Rêve d’Igname et de ses dérivés. Coll : Holmes a Court Coll, The Royal Hibernian Academy (Dublin)